mardi 1 septembre 2009

Étape 18 : Péronville - Les Pavillons sous Bois


Dimanche 30 août.

6h15. Je me lève en même temps que le jour. La nuit a été froide malgré toutes les couches de tissu utilisées pour nous tenir chaud.
Je mets de l'eau à chauffer pour nous faire une infusion en regardant le levé de soleil. Il fait trop froid pour que l'eau bout avec notre petit réchaud.

8h. Nous sommes en train de plier le camp lorsque je m'aperçois qu'un homme âgé se tient immobile à côté de nous et nous observe. Il est venu s'occuper de son potager à côté duquel nous avons dormi. Nous discutons un moment avec lui. Il nous offre des tomates, un concombre, des prunes mirabelles, remplit nos réserves d'eau et nous fait visiter son terrain.

9h30. Nous partons.
Nous progressons à vélo dans les plaines, au milieu de dizaines d'éoliennes, tels des Don Quichotte des temps modernes.

10h30 - 12h. Nous nous arrêtons à Orgères-en-Beauce pour faire quelques courses. Nous en profitons pour faire un tour à la brocante qui se tient justement aujourd'hui. Nous y achetons uniquement une "frites merguez", au grand désespoir de Fara qui aurait bien acheté la moitié des breloques exposées...

14h. Passage à Mouthiers-en-Beauce, village fleuri "quatre fleurs". Très joli, c'est le plus beau village que nous avons traversé de tout notre voyage.

14h35 - 16h25. Halte repas à Gouillons. J'en profite pour taper le billet de l'étape d'hier. Je finis à peine lorsque mon téléphone s'éteint. Je n'ai pas eu le temps d'enregistrer ! Tout est à refaire... Et bien sûr, plus de batterie et pas de prise de courant en vue. Plus nous nous approchons de Paris et plus rares se font les tables de pique-nique et toilettes publiques...

18h30. Nous sommes à Dourdan. Vue la distance qu'il nous reste à parcourir jusqu'à chez nous, nous décidons de l'effectuer ce soir. Nous éviterons ainsi tout le trafique routier et la foule des transports en commun du lundi de rentrée.
Le paysage devient beaucoup plus vallonné. Nous descendons des pentes immenses et grimpons des côtes abruptes (nous nous souviendrons longtemps de la côte du cimetière de Dourdan). Heureusement, dans ce sens, nous descendons plus que nous ne montons.

20h. Nous passons une dernière fois au-dessus de l'autoroute. Celle-ci est complètement bouchée dans le sens des retours. Un véritable troupeau de moutons qui se presse vers l'abattoir de la ville...

20h10 - 20h40. Nous en avons plein les jambes (et les fesses, pour moi) : pause à Briis - sous - Forge.

21h. Il fait nuit. Nous roulons dans la fraîcheur de la campagne vers les lumières de la ville. Nous pouvons voir le "phare" de la tour Eiffel. Tout est calme, reposant.

21h30. Nous filons maintenant le long des dernières grandes descentes qui nous mènent à la gare du RER.
Un automobiliste fort sympathique s'arrête pour discuter avec nous. Comme d'autres avant lui, il nous félicite pour notre voyage et nous qualifie de "courageux". Comme aux autres, nous lui rétorquons que c'est surtout le plaisir qui nous fait avancer. Avec du plaisir, pas besoin de courage ! :)

22h. Arrivée à la gare de Palaiseau - Villebon. Nous prenons le RER. Malgré l'heure tardive, le wagon n'est pas complètement vide. Il y a même beaucoup de monde, pour moi qui suis maintenant habitué à traverser des villages fantômes dès 19h.

23h30 - Minuit. Nous parcourons à vélo les derniers kilomètres qui nous séparent de la maison. Plus de cent kilomètres parcourus aujourd'hui !

Minuit. Nous sommes arrivés. J'ai déjà un petit pincement au coeur pour cette petite aventure qui se finit tout juste. Inconsciemment, je traîne pour ouvrir la porte. Peut-être aurions-nous dû nous arrêter à Dourdan pour la nuit afin de prolonger d'un jour notre voyage... Fara me somme d'enfin ouvrir la porte. Je pense qu'elle est sujet à une envie pressante.
Après avoir déchargé et rangé les vélos, je passe aux WC où je dépose le paquet de papier-toilette que je gardais dans la poche depuis le début de notre voyage. Plus de doute, cette aventure est bien finie... vivement la prochaine !

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lundi 31 août 2009

Étape 17 : Oucques - Péronville


Samedi 29 août.

9h - 13h45. Nous nous levons après une nuit peu reposante : des joueurs de pétanques placés non loin de nous ont été bruyants presque toute la nuit.
Rangement du camp, petite prise de bec, réconciliation, douche solaire et un peu de repos.

13h45. C'est parti !

15h15 - 17h. Pause déjeuner à Binas. Une prise de courant providentielle me permet de recharger mon téléphone et de finir de taper le billet de l'étape d'hier.

17h45 - 18h30. Nous allons voir un menhir et un dolmen dans un champ. Nous sommes sur le point de partir lorsque le propriétaire vient à notre rencontre. Il se dit sourcier à ses heures et nous raconte que, selon lui, les menhirs et dolmens marquent l'emplacement de cours d'eau souterrains.

18h30 - 19h30. En voulant emprunter des chemins entre les champs, nous nous retrouvons "coincés" et décidons de passer à travers champs. Ceux-ci sont labourés et la progression est donc difficile. Nous mettons une heure pour parcourir moins de deux kilomètres mais pouvons voir des dizaines de lapins.

20h45. Le soleil se couche. Il fait frais. Nous apercevons trois biches.

21h. Nous campons entre le cimetière et des jardins ouvriers à Péronville. Il fait déjà complètement nuit et très frais.
Nous n'avons presque plus rien à manger. Demain, c'est dimanche, nous partirons tôt pour trouver un marché.
Nous nous couchons tout habillés et ajoutons notre couverture par dessus nos duvets pour essayer de palier au froid de la nuit.

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samedi 29 août 2009

Étape 16 : Reugny - Oucques

Vendredi 28 août.

8h30. Nous nous levons. Le ciel est couvert. Il se met à bruiner puis à pleuvoir légèrement alors que nous mangeons et que je tape le billet de l'étape 14.

11h45. Nous partons. Il fait frais mais il ne pleut plus.

12h45 - 13h15. Fara ne se sent pas très bien. Nous faisons halte à Artèche. Elle prend un cachet et se repose sur un banc. J'en pofite pour commencer à taper le billet pour l'étape d'hier.

13h15. Fara se sent mieux. Nous repartons.

14h - 16h20. Pause déjeuner à Saint Nicolas-de-Motets (et malheureusement pas "de-Molets"). Fara fait du toboggan et essaie de faire une sieste pendant que je finis de taper le billet de l'étape 15. Je profite ensuite d'un robinet en extérieure pour faire un brin de toilette.

18h20 - 19h10. Halte à Villeromain. Fara a envie d'une pizza... et une camionnette à pizzas apparaît devant nous ! Elle s'en achète donc une. À Parthenay, elle avait envie de samoussa. Elle va s'acheter du pain à la boulangerie... et en revient avec un samoussa ! Et hier, c'était les croissants !
Moi aussi, j'ai envie de pizzas, de samoussas et de croissants sans gluten. Mais il n'y en a jamais sur notre route !

20h45. Nous arrivons à Oucques. Une cycliste rencontrée sur la place de l'église nous accompagne jusqu'au camping. Celui-ci est fermé depuis quelques années, mais nous commençons à avoir l'habitude.

Une étape sympathique. Pas difficile, assez plate.
Nous sommes passés entre des champs en jachère très fleuris. L'odeur qui s'en dégageait était très agréable.
Depuis, le début de notre voyage, notre nez a pu goûter à des éfluves peu agréables (fumier, engrais, animaux morts, voitures, sueur de Fara...) mais aussi et surtout des senteurs fort appréciables (maïs, menthe, plantes haromatiques, noisettes, mûres, pommes, poires, prunes, pêches, abricots, meulons, forêts, barbecue...).

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vendredi 28 août 2009

Étape 15 : Saint Epain - Reugny

Jeudi 27 août.

9h15. Nous émergeons. Petit-déjeuner avec infusion et croissants (pour Fara). Nous décidons de ne pas rependre d'axes du même type que ceux que nous avons pris hier : le trajet ne nous y est pas agréable.
Nous nous préparons tranquillement et visitons le camping. Le patron possède une collection de 2CV et une colonie de grenouilles au bord d'une mare.

13h30. Nous prenons la route. Direction Tours !

16h30 - 18h30. Pause déjeuner et courses à Tours. Nous avons une envie de frites. Nous nous arrêtons au Quick, faute de mieux... Je reste à la terrasse pour garder les vélos et écrire le billet de l'étape d'hier pendant que Fara fait les courses.
Nous mangeons une glace avant de reprendre la route.

18h30 - 19h15. La sortie de l'agglomération est longue et exténuante. Des voitures nous doublent sans arrêt et à vive allure.

19h15 - 20h. Pause au bord de la Brenne, à Vernou-sur-Brenne. Une dame qui arrose ses plantes accepte de remplir nos gourdes avec son tuyau d'arrosage.

20h30. Nous cherchons un endroit où passer la nuit. En nous apercevant, une automobiliste s'arrête pour nous indiquer un camping non loin. Elle précise qu'elle aussi est cycliste et que c'est la raison pour laquelle elle a compris ce que nous cherchions.

20h50. Un automobiliste nous double, fait demi-tour et s'arrête à notre niveau pour discuter avec nous :)

21h. Nous trouvons le camping... définitivement fermé et néanmoins plein à craquer de gens du voyage.

21h15. Nous campons sur une aire de pique-nique à cent mètres du camping.

Une étape bien plus agréable que la précédente. De plus, rouler tard nous a permis d'apprécier le paysage à la lumière du soleil couchant.
Déjà quinze étapes, les trois quarts du voyage, et je me rends compte que les jours s'enchaînent mais ne se ressemblent pas. La météo, les paysages traversés, les chemins empruntés, les personnes rencontrées, les lieux où nous nous arrêtons... il y a toujours quelque chose qui change.

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Étape 14 : Saint Jouin-de-Marnes - Saint Epain

Mercredi 26 août.

8h. Nous nous levons. Le camping est désert. Tous les bulgares sont sûrement déjà aux champs.
Pendant que nous mangeons, la propriétaire nous propose de prendre des prunes dans l'arbre au bord de notre emplacement. Elle nous conseille de ne pas en abuser, sinon, à vélo nous risquons "d'avoir des problèmes". Les prunes sont succulentes. Nous en chargeons une petite cargaison pour le déjeuner.

11h. Départ du camping.

11h - 11h30. Nous visitons l'intérieur de l'abbatiale de Saint Jouin.

11h45 - 12h10. Pause au donjon de Montcontour. Nous admirons un superbe panorama.

13h10 - 14h15. Pause déjeuner à l'aire de repos de Briande.

16h50 - 17h20. Arrêt d'urgence aux toilettes de Courcoué. Les prunes nous font de l'effet !

18h50 - 19h15. J'achète un melon à l'épicerie de Saint Epain. Le commerçant me conseille un très bon camping "dans le village".

20h. Sept kilomètres et quelques bonnes côtes plus loin, nous arrivons enfin au camping du Bois Fleuri. En sous-bois, l'endroit est très joli et bien entretenu. Nous sommes chaleureusement accueillis. Nous avons droit à une table de pique-nique et Fara peut même passer commande de deux croissants pour le lendemain matin !

Nous avons tracé comme des flèches sur des axes un peu plus importants, aujourd'hui. Ainsi nous parcourons beaucoup plus de distance mais gardons la tête dans le guidon et ne profitons pas du voyage. J'en ai même oublié de prendre une photo pour le billet de l'étape.

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jeudi 27 août 2009

Étape 13 : La croix verte - Saint Jouin-de-Marnes

Mardi 25 août.

7h45. Tout le monde debout ! Nous avons du retard à rattraper.

10h. Départ sous la pluie. Pour la première fois nous utilisons pantalons, vestes et housses de sacoches imperméables. Leur installation nous fait d'ailleurs perdre un peu de temps.

12h30 - 16h. Nous nous arrêtons à Parthenay pour faire quelques courses et déjeuner.
Le ciel se dégage complètement.
Avant de partir nous nous accordons un peu de temps dans le quartier historique. On se croirait presque au moyen-âge : j'adore !

18h25 - 19h. Pause à Marnes. Le guide des campings que mon père m'a donné nous apprend qu'un camping se trouve à 4 km. Nous nous y rendons ainsi nous n'aurons pas à chercher où dormir.

19h30 - 20h10. Nous admirons l'extérieur de l'abbatiale de Saint Jouin-de-Marnes.

20h15. Arrivée au petit camping de Saint Jouin. Il se trouve dans une ferme. Des oies argneuses font la loie et les seules autres campeurs sont une vingtaine de bulgares venus pour travailler aux récoltes.

Je me suis moins trompé de chemin aujourd'hui et nous avons filé comme le vent en deuxième partie de journée. Le paysage était parfois bien plat et nous pouvions voir à des kilomètres. Le déplacement des ombres des nuages sur les champs de couleurs différentes nous offrait un spectacle fort joli à regarder en pédalant.

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mercredi 26 août 2009

Étape 12 : Magné - La croix verte

Lundi 24 août.

12h30. Départ du camping de Magné.

12h44. Nous passons devant le pont-levis de Magné.

13h. Demi-tour ! Je me suis trompé de route.

13h15. Nous repassons à côté du pont-levis.

13h25. Demi-tour ! Encore une erreur de navigation.

13h35. Nous traversons le pont-levis : c'est ça la bonne route ! Presque une heure de perdue...

13h35 - 13h55. Nous empruntons une piste longeant la Sèvres-Niortaise. La rivière semble être à l'état sauvage. C'est très joli et reposant.

14h50 - 15h15. Nous avons du mal à trouver notre chemin. La route que nous devons prendre et que nous trouvons enfin finit à l'entrée d'une ferme. Et celle-ci affiche "propriété privée".
Je maudis à voix haute les nouvelles cartes IGN Top 100 qui nous font perdre beaucoup de temps.
Je me décide à aller trouver le propriétaire de la ferme lorsque celui-ci apparaît pour voler à notre secour. Nous pouvons traverser sa ferme ! En prime, il nous indique le chemin du château de Mursay et nous fait un rapide topo dessus ! Super sympa !

15h30 - 17h. Pause déjeuner aux ruines du château de Mursay.
Avoir passé la première partie de la journée à pédaler pour ne pas avancer beaucoup, ajouter au sentiment d'avoir entamé le début de la fin de notre petite aventure, nous fiche un coup au moral.
La guide du château vient à notre rencontre, nous donne un dépliant et nous invite à la visite qu'elle donne à 17h. Décidément, ces provinciaux sont bien urbains ;)
Nous déclinons l'offre : nous avons déjà beaucoup de retard.

21h. Nous montons le camp dans un champ isolé proche du lieu-dit "La croix verte".

22h30. Nous nous écroulons de fatigue. Pas de blog ce soir.

Une étape un peu décourageante. Nous n'avons pas mal pedalé mais peu avancé. Nous essaierons de faire mieux demain !

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lundi 24 août 2009

Étape 11 : Marlonges - Magné

Dimanche 23 août.

11h. Nous nous réveillons. Nous avons joué jusqu'à trois heure du matin à des jeux de société avec ma soeur Lydie et mon frère Valentin. Nous préparons tranquillement notre départ.
Mon père nous ramène quelques victuailles de sa boutique Unis Vert Bio pour compléter nos réserves. Il me donne une paire de vieilles sacoches pour mettre à l'avant de mon vélo et fait une revision de nos deux vehicules : super, il le fait mieux et plus vite que moi :)

16h50. Nous partons sous les flashs de dizaines - voir de centaines - de paparazzi : ma grand-mère, ma soeur Sylvine et mon père.

16h53. Nous recevons un SMS : "Cyril a oublié ses savates." Je suis obligé de faire demi-tour : je ne peux pas vivre sans elles.

20h15. Nous nous arrêtons au camping de Magné.

21h. Ma soeur Priscilla nous rejoint avec ses deux filles Aglaé et Iris pour manger au restaurant.

00h15. Retour au camping. Fara commence sa nuit de sommeil pendant que j'écris ce billet.

Une étape courte, quasiment toute plate et presque sans pause, idéale pour la reprise.
Ça fait du bien de reprendre la route sur son vélo. Ça commençait à nous manquer.

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Et ici pour voir les photos de notre pause.

jeudi 20 août 2009

Étape 10 : Le Busseau - Marlonges


Mardi 18 août.

9h40. Départ à l'heure à laquelle, la veille, nous nous levions.
La route empruntée enchaîne très longues pentes et fortes côtes sans fin. De vraies montagnes russes.

10h30 - 11h. C'est jour de marché à Coulonges-sur-l'Autize. Nous achetons un melon pour le déjeuner.

12h. Dégustation de mûres sauvages au bord de la route. Miam !
Le paysage s'est applani : c'est signe que nous approchons du but.

13h15 - 14h20. Pause déjeuner au Mazeau, à l'entrée de la Venise Verte. La veille, à la même heure, nous prenions la route.

14h20. Nous empruntons le circuit touristique de la Venise Verte. Ça nous rallonge un peu la route mais c'est ombragé, frais, joli... et plat !

15h15 - 15h50. Pause à Arçais.

16h40. Sortie de la Venise Verte. Moins d'ombre. Le soleil cogne fort.

17h30. Plus que quelques kilomètres ! Nous descendons une pente avec difficulté à cause du vent de face. Si nous nous arrêtons de pédaler, le vélo remonte la pente en marche arrière !

18h15. Ça y est ! Nous sommes à Surgères ! Nous passons à la boutique Unis Vert Bio de mon père. (N'hésitez pas à y faire un saut si vous passez dans la région ;) )

19h30 - 20h20. Nous parcourons les dix kilomètres qui nous séparent de Marlonges. La maison de mes parents où nous dormirons s'y trouve. Elle est à vendre; du coup nous "campons" au milieu du salon vide :) (Si quelqu'un cherche une maison dans le coin, faites nous signe ;) )

Beaucoup de kilomètres et de temps sur la selle pour cette dernière étape aller. Beaucoup de plat aussi, mais nous sentons quand même bien que nos cuisses et nos mollets sont fatigués.
Début du voyage retour prévu dimanche, avec beaucoup moins de pauses qu'à l'aller !

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mardi 18 août 2009

Étape 9 : Argenton-Château - Le Busseau

Lundi 17 août.

13h. Nous enfourchons nos vélos après avoir bien profité des sanitaires du camping. Nous passons par l'accueil du camping pour payer notre nuitée mais, comme la veille, l'hôtesse est absente. Nous glissons sous la porte un chèque accompagné d'un mot.

15h35 - 16h55. Pause déjeuner au lieu dit "le Grand Magny".

19h20. En arrivant à l'Absie, un couple en voiture nous demande si nous cherchons un endroit où dormir. Il nous indique un parc en ville. Nous nous y rendons mais celui-ci nous semble trop bien entretenu pour y accueillir deux campeurs comme nous.

19h55. Nous continuons notre chemin tout en cherchant un endroit où camper.
En haut d'une côte, nous nous retrouvons face à un superbe panorama. Nous nous trouvons au sommet d'une colline de 250m d'altitude et jouissons d'une vue dégagée presque de tous côtés. La colline semble être le point culminant à des kilomètres à la ronde.
Nous nous laissons ensuite emmenés par une longue et forte pente d'environ 6km. De la vitesse sans effort et de beaux paysages qui défilent en prime.

20h30. Nous nous installons au parc du plan d'eau du Busseau. C'est calme et il y a des toilettes, des tables à pique-nique et plein de canards qui piquent une tête.

Une étape un peu plus musclée que la précédente. Demain soir : Surgères !

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lundi 17 août 2009

Étape 8 : Bataillou - Argenton-Château

Dimanche 16 août.

12h35. Après six jours de repos forcé (à moitié), nous reprenons la route. Les batailleux (habitants de Bataillou) ont dû partir hier soir et nous ont gentiment laissé les clés du moulin (que nous avons pris soin de saccager toute la nuit pour les remercier).

12h36. Nous nous engageons dans un chemin de sable et de gravier fort en pente, juste devant le moulin. La vitesse associée au sol meuble manque de peu de me faire perdre le contrôle de mon véhicule. À ce moment, j'entends Fara s'exclamer "Oh là là ! OH LÀ LÀ !". Son vélo chassait en zigzag de plus en plus violemment et elle n'arrivait pas à redresser. Son guidon finit par se mettre de travers et sa bicyclette chuta bruyamment... mais sans sa cavalière qui avait senti le coup venir ! Elle courait à côté de son vélo à ce moment là !
Résultat : deux petites égratinures, autant de pansements et bien plus de peur que de mal.

14h35 - 14h45. Pause à Brigné.
J'ai faim mais pas Fara. Je mange un petit Snickers. Nous ferons la pause repas plus loin.

16h25 - 17h45. J'ai trop faim ! Pause repas à Cléré-sur-Layon.

20h. Après un petit tour dans Argenton-Château, nous plantons la tente au camping municipal.

20h30 - 21h15. Nouveau petit tour en ville pour trouver le château. Nous finissons par l'apercevoir un peu (un pent de mur...) et nous rabattons finalement sur l'église, plus accessible.

Une étape tranquille; parfaite pour reprendre la route après une bonne pause. Heureusement que Fara est là pour pimenter un peu tout ça, sinon je n'aurais rien à raconter !

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samedi 15 août 2009

Deux semaines de vacances déjà !

Samedi 15 Août

Ayé ça fait bientôt deux semaines que nous sommes partis, autant de jours de vélo que de repos quand même... Nous nous sommes dit que ce serait peut être "intéressant" que je fasse un résumé de notre premier parcours. J'en profiterai pour donner mes impressions ou parler de choses qui m'auraient marquées et que Cyril n'aurait pas mentionné. L'occasion surtout de satisfaire mes fans qui attendent avec impatience un billet de mon cru !

Pour ma part, je tiens d'abord à préciser qu'avant notre départ j'avais un peu la trouille de partir comme ça pour un mois et ça malgré nos week-ends tests. Et non ce n'était pas d'avoir mal au cul ou aux cuisses dont j'avais peur, c'était plus de nous faire trucider par des "gens du voyage" qui n'auraient qu'une envie : nous voler nos vélos et nos affaires ou juste pour le plaisir de nous charcuter... Bon ok, c'est un peu extrême, mais c'est possible ! Et ma légère paranoïa n'y est strictement pour rien...

Tout ça pour dire que, comme dans la majorité des cas, il s'est avéré que toutes mes inquiétudes ne sont pas (encore) fondées et que bien au contraire il faudrait que je fasse un peu plus confiance en la bonté des gens ou que je me dise tout simplement qu'ils ont autre chose à faire que de vouloir nous tuer. D'ailleurs depuis que nous sommes partis, au pire on nous a ignoré, au mieux, des personnes ont voulu nous indiquer le chemin même si nous n'étions pas perdus, nous ont proposé de remplir nos réserves d'eau, nous ont accueilli pour la nuit, nous ont encouragé en bas ou au milieu d'une côte... C'est donc ce qui m'a le plus marquée jusqu'à maintenant : cette sympathie qu'ont les personnes (enfin surtout les provinciaux) envers les cyclo-randonneurs.

En plus des inquiétudes non fondées, certaines de mes idées reçues concernant le vélo se sont volatilisées. Par exemple, avant de partir, pas mal de personnes m'ont demandé si j'étais prête, si nous nous étions bien entraînés, si nous avions de bonnes selles... Du coup, comme il ne m'en faut pas beaucoup pour m'inquiéter, je m'attendais à douiller le lendemain de notre départ. Et bien étonnement, au niveau des fesses tout va bien pour nous deux (enfin surtout pour moi). Oui, c'est sûr que les côtes que nous avons rencontrées étaient de loin plus dures que celles de nos week-ends, mais mes cuisses ont mieux supporté leur montée. En fait, comme me disait Cyril, l'entraînement se fait pendant le voyage et le fait que nous n'ayons pas parcouru beaucoup de kilomètres les premiers jours a sûrement aidé à une adaptation en douceur de nos muscles. Donc je tiens à dire que non ça ne fait pas mal au cul de faire du vélo !! Enfin, il y a juste une règle primordiale que j'aurai apprise et surtout mise en application avec ce voyage : il suffit juste de connaître son vélo, son corps et ses limites pour ne pas faire d'efforts inutiles ou dangereux, pouvoir faire les choses à son rythme et éviter les douleurs (bon il faut aussi avoir un vélo bien réglé et en bon état hein...)

Enfin, le dernier point mais non le moindre dont j'ai envie de parler c'est bien sûr le rapport que nous avons avec la nature. Déjà, comme vous avez pu voir dans nos albums nous sommes passés à côté de divers paysages. Vous me direz "bah oui nous aussi, mais nous n'avons pas besoin de faire le trajet en vélo pour ça!" Eh bah oui, mais lorsque nous prenons les grands axes pour aller en Charente-maritime, nous évitons de nous arrêter au milieu de l'autoroute pour profiter de la vue qui nous est offerte, ça ferait un peu désordre. Bon c'est sûr, nous mettons 20 fois plus de temps pour y aller mais ça vaut le coup ! Parce que oui Messieurs, Dames, ce que vous avez pu voir en photo ne représente qu'un dixième de ce que nous avons eu l'occasion d'admirer au bord des chemins. Sans parler des animaux! D'accord, la majorité de ceux que nous avons vu étaient écrasés sur le bord de la route, mais quand ils sont encore vivants et pas gonflés par la chaleur bah c'est vachement beau à regarder ! Nous pourrons par exemple nous venter d'avoir vu des biches ou des lièvres gambader ou encore un faisan et un faucon s'envoler à côté de nous ! Autre rapport à la nature qui diffère entre le vélo et la voiture, ce sont bien sûr les sensations. Je parle pour moi car je n'ai pas mon permis mais en tout cas, je ne ressens pas la vitesse de la même façon en voiture et à vélo. Dans l'une j'ai tendance à m'agripper et à flipper lorsque ça va un peu trop vite alors que sur l'autre j'aimerai que ça ne s'arrête pas ! D'avoir le vent qui me fouette le visage, de me sentir emporté par la vitesse et de voir le paysage qui défile en même temps sur mon vélo, c'est beaucoup plus grisant que de rouler à 200km/h sur la route !

D'ailleurs rien que d'en parler ça me donne envie de reprendre le vélo, heureusement, nous repartons demain ! Après une bonne semaine de repos, je pense que nous sommes prêts pour les trois jours qu'il nous reste jusqu'à la prochaine grande étape : Surgères et même pour les dix jours suivants pour le retour à Paris. Encore un grand merci à Cindy et Adrien pour nous avoir accueillis, nourris et blanchis !

Voilà, je laisse de nouveau la place à Cyril pour la rédaction des billets et je tiens à m'excuser pour mes critiques car je me suis rendue compte que c'est un boulot qui n'est pas si facile. Même si je qualifiais son style de "pompeux" ou plutôt que je trouve qu'il enjolive trop les faits, au moins son imagination n'a pas de limite et c'est tant mieux pour vous ! (pour info j'ai quand même mis une semaine à rédiger le mien...)

Bisous à tous, on vous aime cher public !

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mardi 11 août 2009

Étape 7 : Le Lude - Bataillou

Dimanche 9 août.

6h40. Mon postérieur m'a fait souffrir toute la nuit. Je me lève. La position debout m'est plus supportable.

8h. Fara se lève.

12h15 - 14h45. Nous visitons le château du Lude et ses jardins. La visite guidée de l'intérieur se fait au pas de course. La guide nous fait l'effet d'une institutrice stricte... et nous sommes ses élèves. Heureusement, ça ne gâche pas l'intérêt de la visite. Très beau château en pleine ville.

16h40. Après avoir déjeuner, nous partons du Lude, direction Bataillou !

18h50 - 19h10. Pause à Bocé.

20h. Pour la première fois, je n'arrive pas à situer notre position sur la carte... Pas grave, nous nous dirigerons au soleil !

21h30. Plus que quelques kilomètres. Nous arrivons à la Loire. De nombreux chevaux paîtrent sur les pelouses la bordant. L'éclairage du soleil couchant rend la scène très poêtique.
Nous enfilons nos gilets réfléchissants et installons nos éclairages. Nos sacoches de guidons empêchent nos lampes avant d'éclairer correctement la route mais nous sommes bien visibles pour les autres usagers de la route, c'est le principal.

22H10. Nous grimpons la dernière côte qui mène à l'ancien moulin où vivent nos amis. L'excitation nous gagne en pensant à la foule en délire qui nous attend en haut. Pour sûr, ils auront organisé une grande fête en notre honneur, avec un buffet géant garni de toutes les saveurs de la région !

22h15. Nous sommes arrivés ! Et personne pour nous accueillir... Nous avons un jour d'avance, ceci explique peut-être celà.
Nous campons donc dans le jardin. Montage de tente et dîner à la lumière des éclairages de nos vélos.

23h15. Nous nous endormons rapidement et profondément. Nous n'entendrons même pas nos amis arriver au milieu de la nuit.

Une bonne grosse étape avec très peu de pauses pour finir la première partie de notre voyage. Étape pas spécialement difficile, heureusement.
En plus des paysages, nous avons pu apprécier, sous l'éclairage d'une soirée d'été, l'architecture de plusieurs églises et bâtiments typiques.
Pause de quelques jours avant de repartir pour Surgères.

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lundi 10 août 2009

Étape 6 : Aire de Bercé - Le Lude

Samedi 8 août.

8h30. Levés !

10h30. Nous rebroussons chemin jusqu'à la mairie de Pruillé-l'Eguillé pour payer notre nuitée, parce-que nous sommes des gens biens... et que ce n'est que 5,40€... et 3km de plus... et 1L de sueur... et qu'il y a une supérette... qui finalement ne vend rien qui nous intéresse...

11h. Départ de Pruillé-l'Eguillé.

12h45. Nous sortons de la "zone d'ombre de la France" et nous rendons compte que nous nous sommes "légèrement" écartés de notre route. Nous arrivons à Château-du-Loir et en profitons pour remplir de victuailles nos sacoches vides depuis la veille. Nous nous procurons également un réchaud camping-gaz car faire un feu de camp une fois ou deux, c'est bien, mais tous les soirs, c'est... "moins bien", dixit Fara.

15h25 - 16h45. Pause déjeuner à Montabon.

18h20 - 19h45. Visite des vestiges gallo-romains de Cherré sous un soleil de plomb. Nous déambulons tels des zombies entre les ruines des différents bâtiments. La présence d'un robinet nous permet de nous recharger en eau et de remplir notre douche solaire.

20h15. Nous nous arrêtons pour la nuit au camping du Lude. Nous profiterons des sanitaires. Tant pis pour la douche solaire.

21h30. Nous profitons de pouvoir laisser nos affaires au camping pour se faire un petit restau en amoureux. Tant pis pour le réchaud tout neuf.

23h00. Nous rentrons du restaurant "l'Auberge Alsacienne" (que je vous conseille). La choucroute royale m'a bien rempli la panse. Nous nous écroulons dans notre tente et nous endormons aussitôt malgré le concert de reggae qui se joue à l'entrée du camping.

Etape un peu plus courte que les précédentes : celle de la veille nous a bien fatigué et un mal de postérieur d'une nature différente de celle que j'avais imaginée m'a forcé à raccourcir quelque peu la distance prévue aujourd'hui.

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samedi 8 août 2009

Étape 5 : Choué - Aire naturelle de Bercé

Vendredi 7 août.

8h30. Debout, c'est l'heure !
Ce matin, en étudiant l'étape du jour, nous nous rendons compte avec effroi qu'une bande horizontale de 14 km de hauteur n'est pas cartographiée ! Et elle est sur notre route !
S'agit-il d'une région vierge encore inexplorée ? D'une zone réservée à l'armée pour faire des expériences sur les extraterrestres ? Ou, pire encore, de nos différentes cartes qui ne se chevauchent pas à cet endroit ?

11h. Nous profitons des sanitaires pour prendre une douche chaude et laver notre linge.

13h. Nous partons. Le temps est très couvert et il fait moins chaud que les jours précédents. Notre linge accroché un peu partout sur nos bagages va avoir du mal à sécher... Tant pis, nos sous-vêtements seront exposés aux yeux de tous un peu plus longtemps.
Nous remarquons rapidement que la région est vallonnée.

14h45. Pause déjeuner à Saint-Calais.
Google Maps nous aide à planifier notre passage dans la "zone d'ombre de la France".

16h30. Fin de la pause.
C'est de plus en plus vallonné. Ça descend sec; ça monte dur; ça descend vite; ça monte doucement; ça descend très vite; ça monte à pied... Bienvenue dans la vallée du Loir !

18h. Pause à Montreuil-le-Henri après une côte bien cassante.

18h25. Nous traversons de superbes paysages vallonnés. Les couleurs et textures des différents champs, pâturages, prairies et bois se succèdent, se superposent et se décalent pour former un tableau toujours changeant. Bien mieux que la télé !

20h. Nous trouvons un camping à l'Aire Naturelle de Bercé. L'endroit est désert et les sanitaires fermés. En revanche, c'est calme, il y a des chevaux pour nous tenir compagnie, des tables de pique-nique et même de l'électricité pour recharger le téléphone !

L'étape la plus dure jusqu'à aujourd'hui mais aussi la plus jouissante par ses paysages et ses pentes longues et abruptes.
Fara résume tout ça très bien : "La vallée du Loir, ça fait chier la bite mais ça troue le cul !".

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Étape 4 : L'Aubépine - Choué

Jeudi 6 août.

8h15. Nous nous levons. Pour la première nuit depuis notre départ, Fara n'a pas dormi avec son couteau sous son oreiller.
La famille d'agriculteurs nous permet de recharger mon téléphone chez eux. Je vais pouvoir continuer à alimenter le blog :)

11h45. Nous reprenons la route, non sans avoir refait une petite toilette entre les champs (nous y prenons goût).
Petit détour par un dolmen signalé sur la carte. Propriété privée : nous le voyons de loin.
Premier champ de vaches en vue !
Depuis notre départ de Paris, les seuls animaux d'élevage que nous avions vus sont des chevaux.

13h30. Pause courses à Brou.

15h. Pause déjeuner au lieu-dit Maineuf.

16h30. Nous repartons.
Grosse chaleur. Pas de nuages. Un peu de vent... de face !
Premier champ de moutons.

17h30. Premier champ d'ânes !
Nous faisons un petit détour par le bois Ruffin pour y voir une forteresse médiévale signalée sur la carte. Propriété privée : nous ne voyons presque rien.

18h. Nous repartons. Le temps se couvre et le vent se renforce.
Premier champ de meules !

19h. La Fontenelle. Le vent est de plus en plus fort. Nous commençons à chercher un endroit où camper.

19h15. Deux biches traversent devant nous le chemin de randonnée que nous empruntons.

19h30. Le vent s'est calmé. Premières gouttes de pluie depuis notre départ de Paris. C'est plutôt agréable par cette chaleure

20h45. Arrivés à Choué, nous repérons un panneau signalant un camping. Après renseignement auprès de personnes pique-niquant au bord du plan d'eau adjacent, le camping est définitivement fermé... Mais le terrain et les sanitaires sont toujours accessibles et en état ! Nous nous installons dans un recoin à l'abris des regards.

23h. Il se met à vraiment pleuvoir. Nous sommes déjà sous la tente. Ouf !

Nous avons parcouru la même distance qu'hier mais avec un peu de mal : du vent et des côtes dont la plus dure depuis notre départ de Paris, à l'entrée de Choué. Et nous l'avons monté à vélo en entier !

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jeudi 6 août 2009

Étape 3 : Cerqueuse - l'Aubépine

Mercredi 5 août.

7h45. Réveillés par les tracteurs, nous décidons de nous lever. Je n'ai pas très bien dormi : la prairie, en plus d'avoir des bras (rappelez-vous, elle nous les tendait) était toutes bossue juste là oú j'étais allongé. Fara, qui était pourtant juste à côté de moi, n'a pas eu ce problème.

10h20. Départ.

13h. Nous sommes à Chartres ! Quasiment tout plat jusqu'ici. Du coup, nous avons déjà parcouru autant de distance qu'hier.
Fara fait quelques courses pendant que je garde nos affaires et en profite pour écrire ces quelques lignes.

15h. Pause déjeuner au "panorama" de Chartres (ce n'est pas un restaurant mais un petit parc). Superbe vue sur la cathédrale.

16h. Nous reprenons la route.

19h. Nous remplissons la douche solaire et la fixons sur mon porte-bagages avant.

20h. L'Aubépine. Nous ne trouvons pas de lieu où nous installer pour la nuit. Finallement, une famille d'agriculteurs nous propose gentillement de camper entre leurs champs ! :D Ils nous proposent même de prendre une douche (ça se sent que nous ne nous sommes pas lavés depuis trois jours ?) mais nous refusons : nous ne voulons pas abuser de leur hospitalité et voulons tester notre douche !

21h. C'est l'heure de la douche. L'eau n'a pas eu le temps de chauffer mais c'est marrant de se laver tout nu au milieu des champs et, surtout, qu'est-ce que ça fait du bien de se sentir propre !

Au final, aujourd'hui, nous avons parcouru un peu plus de distance que les deux jours précédents réunis !

PS : Minuit passé. Pendant que je tape ce billet sur mon téléphone, j'entends de nombreux petits bruits d'oiseaux et de rongeurs autour de la tente. Très sympa :)

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mercredi 5 août 2009

Étape 2 : Choisel - Cerqueuse

Mardi 4 août. Vers 10h, nous prenons un bon gros petit-déjeuner en prévision des kilomètres que nous allons avaler.

Juste le temps de tout ranger, de charger les vélos et de poster un billet sur le blog... et il est déjà 13h !

Au bout de quelques centaines de mètres, Fara pose pour la première fois pied à terre sur un chemin très herbeux. Elle m'expliquera par la suite : "quand c'est plus facile à pied, il ne faut pas se géner". J'en prends note.

13h55. Nous reprenons des réserves d'eau au cimetière de La Celle les Bordes ( à ne pas confondre avec "les celles débordent" ).

14h50. Pause repas à Clairefontaine. Pas de footballeur ni de cahier en vue.
Nous profitons d'une borne d'eau potable sur une place pour effectuer notre toilette bucale. Spectacle apparemment fort intéressant pour les quelques passants.

16h20. C'est reparti mon kiki.

18h. Nous repérons une grande prairie qui nous tend les bras. Nous décidons d'y établir notre campement.
Ce soir, chamallos grillés au feu de camp ! Miam !

Note de Fara : Veuillez excuser Cyril pour ce billet inintéressant. Il est resté trop longtemps au soleil.

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mardi 4 août 2009

Étape 1 : Palaiseau - Choisel

Lundi 3 août. Nous prenons enfin le départ vers 15h30. Avec seulement deux jours et cinq heures de retard sur l'horaire initialement prévu ! La faute (entre autres) à un lave-vaiselle capricieux... bon... ok, seulement pour les dernières heures...

Le vélo de Fara porte 13kg de bagages et le mien 26.5kg... ça pourrait être pire.

Direction le RER pour sortir de la région parisienne. Fara en profite pour faire quelques pirouettes avec son vélo dans les escalators.

Arrivée à la gare de Palaiseau-Villebon à 17h20. Nous enfourchons nos fidèles destriers et nous voilà partis cheveux au vent.

Vers 18h, nous rencontrons quelques chevaux et un petit chat que Fara aurait bien kidnappé, ou plutôt "catnappé", comme elle dit.

On nous avait dit que la région n'etait pas propice aux balades à vélo. J'avais des doutes. Après avoir grimper la côte la plus longue de nos cyclo-randonnées, je n'en ai plus.

20h30. Nos estomacs nous empêchent d'aller plus loin. Nous montons la tente entre un champ, une prairie, un bosquet et... une camionnette de chasseur !
Dîner au coin d'un feu et dodo à 23h30.

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dimanche 2 août 2009

Prologue

Cette année, nous avons décidé de passer nos vacances estivales les fesses sur une selle (une par personne, évidemment).

Ma famille vivant en Charentes-Maritime, la destination a facilement été trouvée. Un petit détour par chez nos copains d'Angers et voilà la distance idéale à faire en un mois, sans forcer.

Après trois week-ends tests, nous avons appris quelques bases de la survie du cyclo-randonneur :
- un peu de pluie ne dérange pas...
- ...sauf dans les chemins de terre et sans garde-boues,
- ne pas forcer l'entrée d'un camping définitivement fermé,
- on peut prendre des photos en pédalant,
- on peut se manger des gamelles en prenant des photos en pédalant,
- deux sacs à dos en guise de sacoches, c'est bien,
- de vraies sacoches, c'est mieux,
- quand ça monte, c'est dur...
- ...mais c'est tellement bon quand ça descend,
- tout le monde est gentil avec les cyclos,
- le camping sauvage, c'est économique et les animaux vous tiennent compagnie (écureuils, hérissons, corbeaux, sangliers...),
- en plus de tombes, on trouve toujours de l'eau potable dans les cimetières,
- pour avancer plus vite, il faut appuyer plus fort sur les pédales.

Avec toutes ces informations essentielles, notre équipement et nos mollets, je crois que nous sommes prêts.

Départ prévu... lundi 03/08 !

Les photos de nos week-ends tests : ici, et .