lundi 9 août 2010

Saison 2, étape 6 : Château-Gontier - Juigné-des-Moutiers

Vendredi 6 août.

8h. Levés. Nous profitons du camping pour laver notre linge, refaire le plein de nourriture au supermarché bio du coin, m'acheter des gants (j'ai pris un coup de soleil sur les pognes, j'ai mal) et un câble de frein, recharger téléphones et appareil photo, mettre un peu à jour le blog et lire nos emails. Nous jouons aussi un match de ping-pong. J'ai honte de le dire, Fara m'a battu 3 sets à 1. C'est parce que j'essaie une nouvelle prise de raquette. Sinon je lui mets sa pâté comme je veux...

17h30. Nous partons de bonne heure.
J'ai du mal à appuyer sur les pédales. Je souffre. J'ai l'impression de ne plus avoir de force. C'est probablement la longueur de l'étape d'hier qui m'a plus fatigué que je ne le pensais. Fara compense en partie mon manque de forme en appuyant plus fort.
Nous trouvons de nombreux avantages au tandem par rapport à des vélos classiques. Tout d'abord, nous sommes toujours proches. Je n'ai pas à attendre Fara ou ralentir mon rythme pour rester avec elle. Nous n'avons pas besoin de crier pour discuter. Nous vivons les dénivelés au même moment et à la même vitesse. Sur du plat et en descente, nous allons plus vite. Fara peut lâcher son guidon à tout moment (ou presque) pour prendre des photos. La fatigue est plus répartie. Voir inversée. L'année dernière, je n'ai jamais souffert, au contraire de Fara. Cette année, je souffre beaucoup plus. Je suis habitué à mon rythme sur ma bicyclette simple et j'essaie inconsciemment de prendre le même en tandem. Ce qui est impossible. Je force donc plus et fatigue plus.
En contre partie, le tandem est plus chargé. La charge n'est plus répartie sur deux VTC. Résultat,  la moindre côte, le moindre faux plat nous ralentit instantanément et considérablement. (Ce qui nous a sauvé il y a deux jours.) De plus, si un de nous appuie comme un malade alors que l'autre y va tranquillement, le premier se fatigue pour rien ou presque. Ce que je fais souvent. Nous devons donc à tout instant faire attention à appliquer la même force que l'autre sur les pédales si nous voulons économiser nos forces. Enfin, si sans prévenir, un de nous arrête ou reprend le pédalage, si je change de vitesse ou si Fara se replace correctement, l'autre risque de perdre les pédales. Nous communiquons donc en permanence (ce qui n'est pas forcément un inconvénient).
Tous ces désagréments ne sont que des détails auxquels nous nous habituons. Ils n'émoussent en rien les divers plaisirs que nous procure le voyage.

20h-21h. Pause déjeuner à Bourg-l'Évêque. Vue l'heure c'est plutôt le dîner. Mais nous n'avons pa pris de déjeuner... Ce repas nous redonne des forces. Je me sens beaucoup mieux. Nous reprenons donc la route dans la lumière du coucher de soleil.

23h. Il fait nuit noire lorsque nous nous installons enfin sur l'aire de repos de Juigné-des-Moutiers.

Les chiffres de l'étape :
- 50 km parcourus,
- 45 km/h maxi,
- 15 km/h de moyenne,
- 3h20min de pédalage.

Cliquez ici pour voir les photos.

1 commentaire:

  1. SA doit être super d'être comme sa a 2 sur le vélo:p sa doit être enrichissant et plaisant.

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