dimanche 26 août 2012

Étape 12 - Le vent dans le dos

25/08/2012

8h25 - 10h40 - Je me lève. J'ai mis un peu de temps à m'endormir, hier soir, avec le bruit de la pluie et surtout la toile de la tente qui claquait avec le vent.
Méditation.
Je prends mon petit déjeuner sur mes mottes de foin. Je partage avec une guêpe.


Je range tout mon matériel ainsi que les mottes dans leur abris.
Pendant tout ce temps, les nuages défilent dans le ciel. Il y a pas mal de vent. Il fait chaud lors des éclaircies et frais quand un nuage cache le soleil.

10h40 - 12h10 - Je pars avec mon sweat sur le dos. Mes objectifs de la journée sont d'acheter des fruits, faire environ 60 kilomètres avant 17h30, trouver un moyen de prendre une douche chaude et de recharger mes appareils.
Troisième jour depuis la reprise, c'est le jour où j'ai habituellement un coup de barre.



Le ciel se dégage rapidement. J'enlève mon sweat. La température me convient parfaitement. Ni trop chaud, ni trop froid. Les routes sont faciles, presque uniquement en descente, et le vent ne vient pas jouer les troubles fêtes.



J'avance vite. Je me sens en forme. Même en côte, je suis bien plus rapide que d'habitude et sans faire de véritable effort.






12h10 - 12h35 - Depuis quelques kilomètres déjà, je suis un itinéraire cyclable passant par deux villes sur mon itinéraire. J'arrive à Availles-Thouarsais sur la fin d'une longue descente à plus de 40 kilomètres à l'heure. Je suis l'itinéraire fléché vers Saint Généroux sans prendre la peine de consulter la carte.
Rapidement, je me retrouve dans un petit vallon avec un très fort vent de face sur environ un kilomètre. Je fais attention à ne pas forcer. Je mouline à 13 km/h sur du plat.




J'arrive à Argentine. J'ai vraiment été très rapide. J'ai changé de continent en l'espace de quelques heures.


Non, en fait, l'itinéraire cyclable n'était pas le chemin le plus court. Ni le plus facile : je grimpe maintenant la forte et longue côte de Argentine. Arrivé en haut, je me retrouve sur un plateau que je quitte aussitôt pour descendre dans Saint-Généroux. Je file à 50 km/h dans une zone limité à 30 km/h. C'est un itinéraire cyclable pour amateur de montagnes russes !
Je m'arrête pour prendre quelques photos au pont romain de Saint-Généroux.





12h35 - 12h55


12h55 - 14h05 - Je m'arrête pour déjeuner à l'aire de repos de Taizé.




Le vent se lève et devient violent. La température baisse un peu. Je mets mon sweat et repars.


14h05 - 14h50 - Le ciel est couvert quand je prends la route. Je suis content de voir que je me dirige vers le beau temps.


Cinq kilomètres plus loin, à Oiron, j'enlève mon sweat. J'en profite pour voir rapidement la chapelle et le château.





Mon trajet est maintenant une longue descente dans une plaine avec le vent dans le dos. Après l'avoir eu de face à l'aller, ce n'est que juste retour des choses.




En passant rapidement à Pas-de-Jeu (ce n'est pas un endroit pour moi), j'achète un melon à un producteur. Voici un de mes objectifs rempli.



14h55 - 15h15 - J'essaie de rejoindre un chemin non revêtu. Je pourrai ainsi traverser un cour d'eau sans passer par une route à forte circulation tout en raccourcissant mon chemin. Pas de chance, le chemin est privé et il y a une grille fermée par une chaîne et un cadenas. Je rebrousse chemin.




15h15 - 15h30 - J'emprunte la route à forte circulation pendant cinq longues minutes. Je la quitte enfin et retrouve les petites routes que j'aime tant. Je vois alors au loin une chapelle (la chapelle Saint Martin) au milieu des champs. Je m'interroge sur la raison d'un aussi bel édifice religieux sans un bourg qui l'entoure. Je trouve ça très joliment insolite.


J'enchaîne avec la raide côte de Ranton. Moins longue que celle d'Argentine, mais bien plus pentue. Je sue !



15h30 - 16h - Je traverse Ranton.



En cherchant mon chemin dans le village, je passe à côté d'un pommier.


Je pense que le propriétaire ne verra pas d'inconvénient à ce que je ramasse quelques pommes. Je complète ainsi ma première quête annexe.

J'ai trouvé ma route. Je passe maintenant à côté du vieux cormier de Ranton.





Je décide de goutter un de ses fruits.



C'est acidulé et juteux. J'aime bien. Tout de suite après, ça m'assèche complètement la bouche et je ne sens plus aucun goût. Beurk !



Je recrache et bois un coup.

16h - 16h20 - Très longue descente douce avec un fort vent dans le dos. Je me laisse filer à 30 km/h sur plusieurs kilomètres.
À 16h05, mon compteur indique que j'ai parcouru soixante kilomètres aujourd'hui. Objectif principal atteint.




16h20 - 16h25 - Je m'arrête pour changer de carte. Je suis sur la crête d'une colline depuis quelques temps. Il y a énormément de vent. Je me bats un peu avec le vent et les cartes  pour bien les plier. Je mange quelques biscuits avant de repartir.

16h25 - 16h50




16h50 - 16h55 - J'arrive à Bournand. Un petit panneau indique un camping, direction sud, sans entrer dans le village. Je suis les indications. Je passe devant le stade municipal. J'ai d'abord l'impression que le camping est situé au même endroit mais je ne vois aucune activité. Je continue ma route.

16h55 - 17h20 - Je m'arrête après plusieurs kilomètres. Je ne vois pas le camping et je commence à être fatigué. Je doute qu'il soit si loin. J'allume mon téléphone pour déterminer l'emplacement du camping à l'aide d'internet. La connexion est bonne mais je ne trouve pas tout de suite l'information que je cherche. La connexion devient de très mauvaise qualité. Je ne suis plus fatigué. Je repars.

17h20 - 17h30 - Je trouve un karting au bout de la route. Je m'y renseigne. Le camping est bien au stade mais il est fermé. Les campings fermés, c'est ma spécialité. J'y retourne.

17h40 - 17h50 - J'inspecte le camping désafecté. Une table de pique-nique, parfait. De la place uniquement à l'ombre. Je préfère au soleil mais je ne vais pas faire mon difficile. Je trouve des prises de courant fonctionnelles au niveau de l'emplacement de la buvette. Par contre, aucun robinet ne donne d'eau et les toilettes et la douche sont en piteux état et coupés du circuit d'eau. Ça me convient. La douche chaude sera pour un autre jour.

17h50 - 18h15 - Je vais au village pour prendre de l'eau. J'en profite pour m'acheter quelques petites gourmandises à la superette.

18h15 - 19h10 - De retour au camping, je mets immédiatement mes appareils à charger. Encore une quête annexe réussie. Je monte la tente. J'y fais une toilette au gant. C'est moins bien qu'une bonne douche mais je me sens tout de même rafraichi.

19h10 - 20h - Dîner. Coquillette riz-quinoa et ratatouille. Je mange un paquet de biscuit apéritifs acheté à la superette en attendant que ça cuise.


20h - 21h45 - Je m'attèle à la mise à jour du blog en buvant une infusion et en mangeant du chocolat (aussi rapporté de la superette).


Pas de connexion internet. Je posterai le texte et les photos demain matin, à partir de Bournand si la connexion y est bonne ou bien d'un autre village en faisant ma première pause.
La nuit tombe pendant que j'écris mon compte-rendu.

Les chiffres du jour :
78 kilomètres parcoururs (dont 7 à chercher le camping)
4h12 de coups de pédales
19 km/h de moyenne ! (21 km/h de moyenne à la pause de midi)
51 km/h maximum

2 commentaires:

  1. ce soir, nous sommes 4 sur le canapé à suivre tes aventures : Lydie, Delphine, Dorian et moi, tous admiratifs :-) Plein de bisous

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    1. Je suis ravi de pouvoir partager un peu ma petite aventure avec autant de belles personnes :)

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