lundi 2 août 2010

Saison 2, étape 1 : Palaiseau - Orphin

Dimanche 1er août.

13h. Ça y est ! Nous repartons !
Le tandem n'a jamais été aussi chargé. Il attend patiemment le départ dans le jardin, devant moi.
Je ferme la porte de la maison. De multiples émotions affluent.
La peur. Contrairement à ce que je voulais, nous ne sommes pas partis en week-end de préparation avec le tandem. Je n'ai fini de le préparer complètement qu'hier... Va-t-il tenir la charge ? Les freins sont-ils assez efficaces ?
La joie. Enfin nous repartons. Après un an d'attente qui a paru une éternité. Même pas un petit week-end à vélo pour nous faire patienter.
L'excitation. Je vais à nouveau sentir se sentiment de liberté ultime. Partir et m'arrêter quand et où je veux, passer par où je veux, à l'allure que je veux (tant que Fara est d'accord ;P ). Pédaler à travers des paysages dont la beauté m'émerveille à chaque instant. Vivre proche de la nature.
Nous enfourchons notre monture pour les quelques centaines de mètres qui nous séparent de la gare du tramway.
Avec le poids porté par la roue avant, j'ai du mal à tourner le guidon. Le stress s'invite à ma panoplie d'émotions.
Lorsqu'il y a des accous, je sens le cadre se déformer latéralement. N'ai-je pas trop chargé la bête ? Il n'y a pourtant que 45 kg de bagages.
À 5 reprises au moins, la chaîne s'est coincée entre le cadre et le petit plateau. Sur 200 mètres seulement ! Arriverons nous en Bretagne ?

14h45. Nous arrivons à la gare de Palaiseau-Villebon. Nous déchargeons rapidement nos affaires pour ne pas géner le RER. Nous avons décrocher les bagages du vélo pour faciliter les manoeuvres dans les transports en commun.
Le RER sonne. Les portes se referment... Nous n'avons pas fini de décharger ! Il reste la tente et la sacoche avec nos vêtements dans le train ! Je me jette à moitié à l'intérieur du wagon. Mon postérieur bloque la fermeture des portes. J'ai du mal à saisir les bagages à bout de bras. Fara essaie de forcer l'ouverture des portes. Sans succès. Finalement, elles se déserrent un peu. J'attrape nos affaires et saute sur le quai pendant que le RER se ferme et repart aussitôt. Nous le regardons s'eloigner tout en insultant le chauffeur.
La pression retombant, nous rigolons un bon coup.

15h. Nous partons pour de bon. Avec 2 jours et plus de 2h d'avance sur l'année dernière. Tant mieux, nous avons plus de trajet et des rendez-vous que nous ne voulons pas rater.

16h30 - 17h30. Pause "déjeuner" au Molières.

20h30. Bivouac prêt de Orphin. Soit 1 km au nord de là où nous avons campé l'année précédente... le soir de la deuxième étape !
Au milieu de champs fraîchement récoltés et prêt d'un bosquet, nous admirons de nombreux lièvres bruns ainsi qu'un chevreuil. Le petit monoculaire, la longue-vue et le guide nature achetés quelques jours plus tôt nous permettent de profiter encore plus du spectacle.
Cette première journée a repondu à toutes nos attentes. Beaucoup d'émotions, nous avons apprivoisé l'engin et fait des pointes à plus de 40 km/h avec freinage réussi en bas de la pente.
Que du bon !

Les chiffres de l'étape :
- 48 km parcourus,
- 46 km/h maxi,
- 16 km/h de moyenne,
- 3 heures de pédalage.

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