mardi 7 septembre 2010

Saison 2, étape 23 : Droisy - Beynes

Lundi 30 août.

8h50. Nous nous levons. Le vent a continué de souffler cette nuit et il a fait bien froid. Du coup nous n'avons pas très bien dormi. Nous quittons Droisy à 10h40 après avoir pris notre petit déjeuner sur la même table de pique nique que la veille, c'est assez pratique !
Cette fois ci, même si le soleil est là, nous n'avons pas le vent dans le dos, peut-être pense-t-il que nous avons pris beaucoup trop d'avance... Le paysage est toujours aussi plat, le pédalage est donc plus dur et même en descente nous sentons une différence au niveau de la vitesse.

13h50 - 15h50. Après avoir fait quelques courses, surement les dernières avant de rentrer, nous nous arrêtons pour déjeuner dans un parc face au château d'Aneth, demeure de Diane de Poitiers. Le vent continue de souffler, parfois il réussit à dissuader les guêpes de squatter le banc où nous mangeons, mais elles sont têtues et d'autres reviennent !
Le soleil est toujours là, nous en profitons pour prendre quelques photos devant le château. Nous apprécions beaucoup son architecture, ses statues, les instruments mis en évidence sur des socles ou murs... Sa visite est possible pour 7 euros. Ce n'est pas dans notre budget et nous aimerions avancer, une autre fois peut-être !

Vers 17h, nous entrons dans le 78 ! Nous ressentons déjà bien le retour en région parisienne avec toutes les voitures qui passent... Toujours dans le vent (oui nous sommes un couple à la mode c'est bien connu... ), nous passons par Thoiry où nous espérons trouver un camping. Nous aimerions bien charger le portable de Cyril pour envoyer les messages pour le blog déjà tapés, taper ceux écrits sur son carnet et accessoirement prendre une douche (cela fait 3 jours que nous n'en avons pas pris !). Nous continuons donc notre route et trouvons un panneau "Camping - Cana...". Canabis ? Non Canada... Cela fait un peu loin quand même non ? Après avoir continué notre route sur 3 km dans la direction du panneau, Cyril finit par voir l'emplacement du camping sur sa carte. Effectivement ce n'est pas à côté : encore 8 km  avant d'y arriver ! Nous décidons de faire demi-tour pour tenter de trouver un camping à Beynes, la grande ville la plus proche et surtout sur notre itinéraire.

19h. Nous arrivons à Beynes. Pas de camping indiqué... Cyril demande à deux dames où nous pouvons trouver le camping le plus proche. Elles lui parlent du bois de Boulogne ou Rambouillet... euh autant rentrer ce soir si nous y allons.
Bon, nous suivons leurs indications vers la sortie de la ville pour un bivouac un peu plus tranquille mais avant ça petit passage par le cimetière pour remplir nos gourdes. En repartant, je vois du coin de l'oeil un vieux monsieur qui dit à un autre de se dépêcher en nous montrant du doigt, je me retourne donc complètement (oui, un avantage du tandem) et leur fais signe de la main. Ils se mettent à nous applaudir et à nous crier "Bravo !" je leur crie en retour "Merci !" avant de les voir disparaître à l'angle de la rue.

Ce n'est pas la première fois que nous sommes ainsi encouragés. L'année dernière c'est arrivé de temps en temps et cette année avec le tandem, les encouragements, étonnements, "bravos", "bonne route" et pouces levés ont plus souvent croisé notre route. Nous avons noté que ce sont surtout les tranches d'âges extrêmes que le tandem interpelle le plus : les personnes âgées sont nostalgiques "ça me rappelle mon enfance", "on n'en voit plus beaucoup" et les plus jeunes sont amusés, ils font des "oh, c'est rigolo !" ou "ils sont deux !!". Certains curieux lors de nos pauses sont venus nous parler, nous demandant si c'est plus facile, si "monsieur sent quand madame fait semblant de pédaler", d'où nous venons, si nous faisons le tour de France... Décidément, le contact avec les gens qui nous semblait manquer un peu lors de notre première cyclo-rando est au rendez-vous cette année. Tant mieux, cela nous a parfois encouragé ou tout simplement fait sourire... Des petits moments de joie comme ça, moi j'en veux bien tous les jours !

Après avoir rempli nos gourdes, Cyril décide de redescendre la rue, voir si nos cheerleaders sont encore là. Il aimerait bien discuter avec eux et aussi leur demander s'ils ne connaissent pas d'endroit où nous pourrions dormir pour la nuit... Zut, ils n'étaient plus là. Tant pis.

19h45. Nous bivouaquons dans un champs près d'un bois, entre une route, une voie ferrée et une station d'épuration... Euh, j'ai parlé d'un bivouac un peu plus tranquille ? En plus de ça, Cyril aimerait laisser la porte de la tente ouverte afin d'observer les trains qui passent comme ses amies les vaches... Mouais bof, j'ai froid alors non et puis bonsoir les moustiques.

Vers 22h, après manger, je communique par sms avec une amie (Candice pour ceux qui lisent les commentaires... ou les curieux). Elle est sur Paris pour une occasion spéciale et repart le 2. Comme nous pensons rentrer demain, je lui dis que nous pourrons nous voir avant son départ pour le sud. Après quelques messages pour organiser nos retrouvailles, elle me dit qu'elle aussi est dans le 78 ! Zut, il se fait tard déjà... Encore une fois, tant pis.

22h25. La station d'épuration s'arrête de passer l'aspirateur (oui oui puisque je vous le dis) et nous nous couchons un quart d'heure après.

Les chiffres de l'étape :
78 km parcourus
51 km/h maximum
16,5 km/h de moyenne
4h45 de pédalages

Cliquez ici pour voir les photos.

1 commentaire:

  1. Oh oui c'était super chouette de vous voir et à la dernière minute comme ça !
    Ce fut bref mais intense :P

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